L'architecture aime les barbus: 2009

Il y a un article vraiment intéressant que j'ai trouvé sur mon site de bitch préféré (apostrophemag.com). Comme je voulais rendre hommage à ce site web et que suis vraiment paresseux ces temps-ci, je n'ai fait qu'un vulgaire copier-coller. Notez tout de même que je prépare un incroyable palmarès drôle à souhait pour résumer la session automne 2009 à l'atelier...

Dix choses qu’on déteste le plus du Temps des Fêtes

- La poignée de main “virile”, où la personne se fait un devoir de vous écraser les phalanges et montrer qu’elle est meilleure au tir de poignet que vous.

- Jouer à la Fureur, la Fureur du Temps des Fêtes, la Fureur des années 60 ou toute autre forme de karaoké.

- Quand la famille sait qu’on fait de la danse et ils nous demandent de faire un extrait du spectacle.

- Le nouveau chum de la cousine, quand on réalise que c’était le tarla de l’école secondaire d’il y a sept ans qu’on ne pouvait pas sentir et qui sera de la partie à tous les partys de famille.

- Manger du pain et des crudités, parce que personne ne s’est forcé le cul pour faire d’autre chose que des sandwichs aux œufs pourris, à la viande avariée ou encore une salade de macaronis pleine de piments et de mayonnaise en quantité industrielle.

- Se faire demander: Pis, as tu une blonde/chum cette année?

Quoi faire si on vous pose la question fatidique?

Si oui: Oui j’en ai un, si je te l’ai pas présenté, c’est que présentement on fait juste fourrer en attendant de mieux se connaître. Comme ça, au prochain party de famille, il ne sera pas surpris de me voir tout nu à 3 ans dans mon bain quand on regardera toutes les photos humiliantes pouvant se retrouver dans un album de famille. (Fortement inspiré d’un fait réel)

Si non: Non, j’en ai pas. J’ai mis une annonce sur Lavalife. J’espère pouvoir bientôt te présenter Jean-Guy, offre#06734, qui aime les grands espaces, les randonnées pédestres et sniffer des sous-vêtements sales.

- Avoir des intrus dans un party, c’est-à-dire recevoir le chum de la meilleure amie à la cousine à sa mère pour le réveillon de Noël. Il me semble que c’est un peu déplacé de recevoir un intrus à l’improviste qui n’a absolument aucun lien familial avec les autres. Bref, prétentieux comme nous sommes, ce genre de personne ne mérite même pas d’être salué à son arrivée ou de recevoir une poignée de main à son départ.

- Avoir des cadeaux dans un sac. Que serait une soirée de Noël ou du jour de l’An sans un beau grand tas de papier déchiré qu’on doit mettre dans un sac à vidanges? C’est beaucoup trop court, juste enlever du vulgaire papier de soie d’un sac et faire semblant d’être surpris de trouver le cadeau! C’est beaucoup plus amusant de se battre avec le papier d’emballage tout collé!

- Faire une face d’hypocrite quand on reçoit un cadeau qu’on n’aime pas. Faire semblant d’être content quand on reçoit un cadeau poche de sa famille, c’est toujours un effort dont je me passerais bien. Un petit sourire, un merci, un “t’aurais pas dû”, un “ah c’est gentil, j’en avais de besoin” et hop, aux poubelles.

- Décider de jouer à des jeux de sociétés et que les perdants se mettent à tricher et modifier les règlements pour “avoir plus de fun”. En tant que personnes compétitives, nous tenons à gagner pour pouvoir s’en vanter l’année d’après.

- Le grand dilemne moral des becs d’adieu. Doit-on donner un bec sur la joue pour vrai, frotter sa joue et faire le son ou seulement frotter la joue? Sans compter, mesdames, les mononcles cochons qui vont tenter de vous frencher en vous donnant un bec à 1 centimètre et demi de la bouche.

- Se ramasser à la table des enfants quand tu as plus que 18 ans dans un party de famille. Vraiment le fun de discuter avec sa cousine de 8 ans et son cousin de 10 ans et demie sur leurs profs de l’école primaire…

- Le fait que ses propres parents racontent des histoires complètement ridicules, insignifiantes et simili-humiliantes telles le fait d’avoir coud un bas en sixième année du primaire ou d’avoir été végétarien pendant un mois en cinquième secondaire.

En boni:

- Passer la soirée sur MSN parce que le party de Noël est vraiment poche

- Être obligé de discuter avec sa cousine plus jeune, qui porte des rallonges quétaines et qui arbore le style “Laval”

- Pensez que l’on va être obligé de retourner au gym parce qu’on est devenu gras

- Boire trop d’alcool et dire des secrets que l’on ne voulait pas vraiment que le reste de la famille sache...

Mes lectures sur Frank Lloyd Wright avancent à grand pas. J'y découvre un architecte ayant un grand amour pour la nature. L'intégration de ses projets à leur environnement est d'importance primordiale. Ses constructions résidentielles, longues et basses, étaient d'ailleurs conçues dans l'optique de bien s'intégrer et de faire ressortir la beauté naturelle et le calme de la Prairie.

Wright, bien plus qu'un architecte (!), a également conçu le mobilier de plusieurs de ses conceptions. De plus, comme Wright aimait grandement la nature, il aimait aussi beaucoup le bois (!), et je termine sur cet extrait "Quant au bois, son matériau préféré, il en disait : "Pour l'Homme, le bois est universellement beau. On aime s'associer à lui, le sentir sous la main. Il est agréable à l'oeil et au toucher." - BROOKS PFEIFFER, Bruce. Frank Lloyd Wright. Taschen

Huhu ! Avouez que cela vous réconcilie avec ce grand architecte moderniste !!